Jonathan : Est-ce que ce n’est pas un peu risqué d’être une touche-à-tout ? Il y a bien des domaines qui ne peuvent être traités que par un spécialiste.
Iris : Je suis tout à fait d’accord. Le traducteur généraliste est un peu comparable au médecin généraliste. C’est lui que vous allez voir en premier pour un ennui de santé. Et c’est lui qui vous dirigera vers un spécialiste lorsqu’il ne sait pas traiter votre problème. En tant que traductrice généraliste, je me comporte de la même manière. J’ai un vaste réseau de collègues spécialisés que je mets en relation avec le client, lorsque je pense ne pas être suffisamment qualifiée pour effectuer la traduction.
Jonathan : Y a-t-il encore des domaines que vous aimeriez explorer ?
Iris : J’aimerais bien faire plus de traduction littéraire. Hormis quelques catalogues d’exposition pour des musées, j’ai traduit un ouvrage sur le Groenland et j’ai découvert une nouvelle culture avec beaucoup de plaisir. La carrière d’un traducteur est un peu comme un livre. Au début, il n’y a que des feuilles blanches sur lesquelles vont s’inscrire des chapitres au fur et à mesure que son expérience s’enrichit de ses traductions. Mon livre a encore beaucoup de pages vides à remplir...
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